Blanche Neige et Cendrillon || Eliabel ||

Cela faisait un bout de temps que je n'étais plus sortis faire la fête, j'en avais réellement besoin histoire de me vider l'esprit. Enfin je l'espérais bien vu le taux de chance qui me caractérisait il risquait surement de m'arriver une tuile à mon plus grand désarroi. J'étais bien et bien la fille la plus maladroite qu'il puisse exister sur terre, à chaque fois qu'il devait arriver une tuile à quelqu'un. Ça tombais sur qui? Sur Bibi. J'en étais presque désespérante, mais on disait que cela faisait mon charme. Je tiens à le clamer haut et fort : J'ai une charme assez étrange. Ma journée avait bien commencer pourtant, je m'étais réveillé en retard, enfin non ma journée n'avait pas si bien commencer que ça à la réflexion. Mon prof m'avait incendié, pour ne pas dire envoyer chez le proviseur pour mon retard, j'avais l'habitude depuis quatre ans, à chaque fois que je devais aller chez le proviseur depuis maintenant quatre ans. Le pauvre a chaque fois qu'il m'apercevait devant son bureau, il était désespérer et pas besoin d'être empathique pour remarquer cela, bon je m'en sortais plutôt pas mal, heureusement qu'il n'avait rien contre moi a part mes habituels retards et renvoi de cours, il était rodé avec moi. Bref j'avais écopée d'une heure de retenue, où je n'irai pas bien évidement, enfin peut être ce sera selon mon envie et surtout selon la personne qui surveillera l'heure de retenue. Humaine, ce serait facile, persuasion que j'étais à cette retenue et puis c'est dans la poche. Pas contre si le surveillant n'était pas humain, j'irais en colle. Bref après ma convocation direction le cours d'algèbre, bouhouhou je haïssais l'algèbre autant que tout mes autres cours. M'enfin bref, je ne vous raconte pas tout les détails au risque de vous endormir, après ce cour passionnant, la sonnerie indiquant la pause midi retentit enfin. D'un pas non chalant, je me dirigeais vers la cantine, je passai à côté d'un groupe d'ados pré-pubères avec des boutons d'acné pleins la face, qui me reluquait de haut en bas comme si je n'étais qu'un vulgaire bout de viande. Détestant leur comportement, j'obligeai un des types, par la seul force du contrôle mentale à mettre une pèche dans la figure de son copain. Un petit sourire narquois sur le visage, je partis illico presto avant de me faire prendre et d'être vraiment très mal. Bref ma journée ne se passa sans vraiment d'autres encombres, ou plutôt sans autres tuiles, mais il allait surement m'arriver encore autre chose, cela aurait été trop beau pour être vrai.
J'avais aussi décider de faire le mur, pour sortir un peu faire la fête, bien que ce n'était pas dans mon habitude, je n'étais surement pas la petite fille sage et bien élever qui faisait sa crise existentielle. Ma crise existentielle était arriver le jour ou j'ai découvert que je pouvais contrôler les gens pas ma seul force mental. Et ça n'a pas été jolie a voir, des cris, faire le mur et surtout la période la plus sombre de toute ma vie mais nous ne sommes pas là pour parler de ça.. Je marchais dans les rues désertes puis finis entrer après avoir fais un signe au videur, qui me laissa passer en me disant de passer une bonne soirée. La musique était vraiment forte, et touts les gens qui se déhanchaient au rythme de la musique. Je me faufilais, vers le comptoir, a travers tout les gens qui s'entassaient et qui écrasaient les pieds. On aurait dit des anchois dans une boite de conserve. Une fois arriver au bar, en un seul morceau enfin je l'espérais, je commandai un whisky coca, et je pense que je me limiterais juste à ce verre vu la dose que le barmaid débordé avait mis dans mon verre. Ne lâchant pas mon verre des yeux, on m'avait assez fait la morale sur le fait « Tu gardes ton verre à l'œil, on ne sait jamais ce qu'un homme mal-intentionné pourrait y mettre » , j'avais compris le nombre de fois ou mes « frères » avaient faillit avoir des cheveux blancs avant l'heure à cause de moi. J'y prenais un malin plaisir d'ailleurs à jouer la gourde sans cervelle. Au bout de deux ou trois gorgée de mon verre, je sentais déjà ma tête me tourner et bah on était mal partit. Un garçon qui devait avoir le même âge que moi, s'approcha doucement, ses deux amis ricanaient dans leur coin. Lui avait peur, mais peur de quoi de se prendre un vent c'était certain, je n'étais pas intéressée. Avant qu'il n'ait put dire quoi que ce soit, je lui fis, en posant mes mains sur mes hanches.. « Je ne suis pas intéressée, puis la prochaine fois que tu veux inviter tes potes à voir le carnages, demande leur de ne pas rire comme des phoques enragées.. » Je me retournai vers le comptoir, prenant mon sac prête à partir quand un des potes, au type qui m'avait abordé me prit le poignée « Tu me lâches de suite ! »